Selon ces données, 11.420 enfants syriens, âgé de 17 ans ou moins, ont été tués entre le déclenchement du conflit en mars 2011 et la fin août 2013, parmi les 113.735 morts civils et combattants recensés.
Sur les 10.586 enfants dont la cause de la mort a été précisée, 7.557 soit 71% ont été tués par des armes explosives (bombardements aériens, tirs d'artillerie, attentats à la bombe, voitures piégées), soit l'armement « le plus meurtrier pour les enfants de Syrie ».
Hier, le parlement européen a alerté l’opinion publique sur le fait qu’une génération d’enfants syriens est à risque, mettant en péril les chances de reprise du pays après le conflit. C’est en tout cas ce que des experts ont déclaré aux députés. Les commissions des affaires étrangères et du développement avaient en effet organisé un débat sur la façon d’aider les victimes du conflit en Syrie. Selon l’UNICEF, « le vrai danger, c’est que nous allons perdre une génération d’enfants syriens dans la haine et le désespoir ».
La discussion était organisée en préparation de la conférence Genève II sur la Syrie, qui se déroulera en Suisse les 22 et 24 janvier prochain.
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