ROFAF

 

Création et début des activités de WiLDAF/FeDDAF

  

Le WiLDAF/FeDDAF a été créé en 1990 dans le but de promouvoir et renforcer des stratégies qui lient le droit au développement pour l’émergence d’une culture d’exercice et de respect des droits des femmes en Afrique. Il est au niveau régional le seul réseau panafricain spécialisé dans la promotion des droits de la femme en tant que partie intégrante de la problématique de développement.

Il réunit 500 organisations et 1200 individus qui, répartis dans 27 pays, partagent les objectifs du réseau et luttent pour les concrétiser aux niveaux local, national et régional.

Basé à Harare au Zimbabwe, le siège du WiLDAF/FeDDAF régional abrite dans ses locaux le Secrétariat régional qui assure la coordination à l’échelle continentale. Mais, pour mieux servir les membres dont le nombre ne cesse d’augmenter et maintenir une excellente communication entre ceux-ci, des coordinations sous-régionales ont été créées dans trois sous-régions à savoir l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. Le bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest est basé à Lomé, au Togo.

La première mission de la coordination sous-régionale fut la dynamisation et la formalisation des réseaux nationaux. Cette dynamisation du réseau au niveau des pays a permis d’entreprendre des activités de formations en éducation juridique des femmes dans le domaine de la participation à la politique, du plaidoyer et de la recherche de financement. Divers ateliers et campagnes contre les violences faites aux femmes ont été réalisés dans presque tous les pays de la sous-région où le WiLDAF/FeDDAF est présent. Le réseau soutient ses membres en offrant des formations de formateurs dans divers domaines touchant les droits des femmes. Il produit des outils d’information et il fournit toutes sortes d’appuis techniques, matériels ou financiers aux réseaux nationaux du WiLDAF/FeDDAF et à ses membres.

Pour une meilleure circulation de l’information entre les membres, le bureau sous-régional centralise les informations du bureau régional et de toutes autres sources et les dissémine dans la sous-région. Il a aussi initié un bulletin d’information bilingue, le WiLDAF West Africa Newsletter qui est publié tous les trois mois et distribué par Email en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe et dans les pays scandinave. Il est aussi disponible dans le site.

 

L’Association des Femmes Africaines pour la Recherche et le Développement (AFARD) est une organisation panafricaine non gouvernementale basée à Dakar, au Sénégal. L’AFARD entreprend et appuie la recherche, la formation et le plaidoyer en vue de promouvoir les droits économiques, politiques et sociaux des femmes africaines.

Créée en 1977 par un petit groupe de femmes chercheuses africaines, l’Association a progressivement pris de l’importance et couvre actuellement presque tous les pays du continent, avec 23 groupes nationaux dont 21 en Afrique (francophone, anglophone, lusophone et arabophone), deux en Europe et en Amérique rassemblant des chercheuses africaines vivant ces continents.

Elle est composée de :

• chercheuses,
• formatrices,
• spécialistes en plaidoyer,
• économistes,
• éducatrices en sciences politiques,
• communicatrices
• sociologues,
• anthropologues, des
• historiennes, des
• expertes en sciences naturelles.
• etc.

AFARD a pour missions de :

• bâtir un puissant mouvement de femmes africaines capables d'allier la lutte pour la promotion des droits humains (particulièrement ceux des femmes) à la théorie et à la pratique du développement ;
• mettre en exergue la contribution des femmes africaines au développement durable et démocratique.

Ses objectifs sont de :

• Transformer les relations de genre et les conditions socio-économiques des femmes en Afrique ;
• mettre en évidence la contribution des femmes africaines au développement durable et aux avancées démocratiques;
• développer les capacités des femmes africaines à entreprendre la recherche et à en disséminer les résultats ;
• assister les décideurs aux niveaux national, régional et international, dans la formulation et l'élaboration de politiques centrées sur les besoins des populations à partir d'une perspective de genre ;
• développer des stratégies de plaidoyer et des outils nécessaires afin de permettre aux femmes africaines d'influencer les décisions dans les domaines politiques, économiques et sociales, pour la promotion de l'égalité entre les sexes et la démocratie en Afrique ;
• encourager la formation de groupes nationaux pour le développement de la recherche féministe au niveau local ;
• créer des réseaux et renforcer le partenariat avec les femmes africaines chercheuses et les organisations travaillant sur les questions de développement.

En 1982, vers la fin de la décennie des Nations Unies pour la femme, vingt-six personnes provenant d'organismes de développement en Amérique du Nord, d'universités agricoles et d'organisations communautaires se sont réunies pour examiner le rôle de la femme en tant que force active et bénéficiaire dans le processus de développement. Elles ont fondé l'AWID, une association professionnelle où ceux et celles concernés par le rôle des femmes dans le développement peuvent dialoguer au de là de différents secteurs et améliorer leurs aptitudes en tant que professionnel (les) dans ce nouveau domaine

L'association des droits de la femme et le développement (AWID) est un organisme international de membres qui associe, informe et mobilise les personnes et organisations engagées dans la lutte pour l'égalité entre les sexes, le développement durable et les droits humains de la femme. Son but est de provoquer un changement politique fondamental au niveau individuel et institutionnel en vue d'améliorer la vie des femmes et des filles dans le monde entier. Ainsi elle organise des débats continus sur des enjeux fondamentaux et évocateurs. Et elle oeuvre pour enrichir les capacités individuelles et les capacités d'organisation de celles et ceux qui oeuvrent pour l'émancipation de la femme et la justice sociale.

Constituant un réseau dynamique de femmes et d'hommes à travers le monde, les membres de l'AWID sont des chercheur-e-s, pédagogues, étudiant-e-s, enseignant-e-s, activistes, femmes et hommes d'affaires, décisionnaires, spécialistes en développement international et bailleurs de fonds. AWID considère ses membres comme son plus précieux atout. elle a un véritable réseau d'expert-e-s et de membres engagés, désirant échanger des idées en vue d'élaborer des solutions viables pour parvenir à l'égalité entre les sexes.

La mission de l'AWID est de tisser des liens, d'informer et de mobiliser personnes et organisations engagées dans la lutte pour l'égalité entre les sexes, le développement durable et les droits humains des femmes.

Aujourd'hui, l'AWID est une organisation de plus de 5000 femmes et hommes membres. Neuf forums internationaux ont contribué à former une communauté ayant des buts communs et des stratégies diverses. De son siège social localisé à Toronto, AWID continue d'œuvrer pour améliorer et internationaliser ses programmes et services afin de répondre aux besoins de la communauté en état de croissance qu'elle dessert.

 

 

Le Réseau de Développement et de Communications de la Femme Africaine (FEMNET) a été créé en 1988.Cette organisation se proposait au départ de partager, entre les organisations non gouvernementales axées sur la promotion de la femme, les informations, les expériences, les idées et les stratégies dans le cadre des communications, de la gestion des réseaux, de la formation et de la sensibilisation, dans le but de promouvoir l’émancipation de la femme, l’égalité entre les sexes et d’autres droits humains reconnus aux femmes en Afrique.

 

L’objectif primordial de FEMNET est également de renforcer le rôle et la contribution des ONG africaines essentiellement orientées sur l’émancipation de la femme, l’égalité entre les sexes et sur d’autres droits humains dont les femmes sont censées jouir en Afrique. Parmi les visées du Réseau figurent aussi bien la création d’une instance de concertation et d’une structure formelle à travers lesquelles ces organisations non gouvernementales peuvent se retrouver et partager les éléments d’information, les données d’expérience et les différentes stratégies permettant de renforcer leurs contributions à l’émancipation de la femme, à l’égalité entre les hommes et les femmes et à la reconnaissance aux femmes africaines le droit à la jouissance d’autres droits humains.

Pour mener ses différentes activités, l’ONG AMEM dispose de moyens et équipements présentés dans le tableau ci-après.

 

Moyens et équipements de l’ONG AMEM

Type	Nature	Nombre	Année d’acquisition
Ordinateur de bureau	Propriété	04	2003
Imprimante HPLaser Jet1100	Propriété	02	2003
Appareil téléviseur	propriété	01	2004
Cassettes pour projection film	propriété	10	2003
Appareil vidéo	propriété	01	2004
Appareil photographique	propriété	01	2002
Appareil relieur	propriété	01	2003
Portable	propriété	04	2000-2005
Armoire de rangement	Propriété	04	2000-2005
Chaises	Propriété	20	2000-2005
Bancs	Propriété	10	2000-2005
Tableau de conférence	Propriété	02	2003-2005
Retro projecteur	Propriété	01	2003
Salle de réunion pour 20 personnes	Propriété	01	2000
Perforateur	Propriété	02	2000
Photocopieur	Propriété	01	2003
Calculatrice	Propriété	04	2003

 

Références de l’ONG AMEM

Pour la période 2003-2005, l’ONG AMEM a réalisé les activités suivantes :

· Activités de collecte et de traitement  d’informations permettent d'identifier et d'évaluer les besoins des populations de Cococodji (Commune d’Abomey-Calavi) en matière de : latrines, puits, forages et conditions d’hygiène

· Appui aux populations de Cococodji pour la formulation de demandes pour bénéficier d’ouvrages d’eau et d’assainissement

· Organisation de jeux concours sur des thématiques liées à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement de base

· Appuis conseils pour la mise en place des structures de gestion et des différentes participations financières afin d’obtenir les ouvrages

· Sensibilisation sur l’eau potable et l’assainissement dans 7 écoles primaires des départements de l’Atlantique et du Littoral

· Sensibilisation de 7 localités de Cococodji sur le VIH/SIDA

· Participation à l’élaboration d’un documentaire sur le thème "THE DREAM OF WATER" avec une équipe « BAUSAN FILM.S.L»

· Entretien sur l’hygiène et l’Approvisionnement en eau potable dans les écoles de  (So-Ava)

· Entretien sur l’hygiène et l’Approvisionnement en eau potable dans l’école de SO- CHANHOUE  (VEKKY)

· Entretien sur l’hygiène et l’Approvisionnement en eau potable dans les écoles primaires et dans le Collège d’Enseignement Général «  Le MERIDIEN »   (Abomey -CALAVI)

· Entretien sur l’hygiène et l’Approvisionnement en eau potable dans les écoles de  (PORTO-NOVO)

· Entretien sur l’hygiène et l’Approvisionnement en eau potable dans l’école de AVOTROU A  (COTONOU)

Ces différentes activités ont été sur des initiatives personnelles de l’ONG avec souvent l’appui de certains partenaires dont notamment l’ONG Protos Bénin, PSI. Par ailleurs, en matière d’intermédiation sociale exclusivement orientées vers l’Approvisionnement et Alimentation en Eau Potable (AEP) dans le sens de la logique d’intervention dans les communautés, l’ONG AMEM dispose de personnes ressources ayant des compétences avérées et disposée à l’accompagner.

RAPPORT DE L’ONG AMEM

Manifestation de la 14^ième journée mondiale de l’eau : 22 mars 2006

Il y a 14 ans, en 1992, lors de sa 47^ème session l’Assemblée Générale des Nations Unies a institué la Journée Mondiale de l’Eau. Depuis lors les manifestations diverses s’organisent à travers le monde pour commémorer cette précieuse journée. Plusieurs thèmes ont été retenus par l’organisation internationale pour meubler ces journées. Au-delà des sujets de dissertation, ces thèmes constituent de véritables pistes de réflexion pour l’amélioration de nos comportements vis-à-vis de l’eau. Le thème de cette année est «l'eau et la culture». Il attire notre attention sur le fait qu'il existe autant de façons de percevoir, d'utiliser et de célébrer l'eau qu'il existe de traditions culturelles dans le monde. Sacrée, l'eau est au cœur de nombreuses religions, et est utilisée dans différents rites et cérémonies. Il n’est plus nouveau dans le langage courant tant sur le plan national qu’international. A l’instar des autres thèmes, il constitue non seulement une piste de réflexion, mais aussi une interpellation par rapport à nos vécus quotidiens.

L’eau, lorsqu’elle est de bonne qualité et en quantité suffisante constitue une denrée indispensable pour la réduction de la pauvreté et pour le développement. C’est à cette noble œuvre que doivent s’atteler tous les intervenants du secteur afin de garantir aux communautés rurales et urbaines du Bénin, de l’eau pour tous les usages.

Pour marquer l’événement, l’ONG « AMEM » Aide à la Mère et à l’Enfance Malheureuse a initié en collaboration avec Protos une série d’activités afin de faire prendre conscience à la population du Département de l’Atlantique et du Littoral, l’importance de l’eau dans tous ces usages et le changement positif de comportement en hygiène en assainissement. Les activités suivantes ont été menées :

1- Concours  de rédaction et de dessins dans les écoles de Calavi et le CEG Le Méridien

2- Course à la pirogue (réalisée par des femmes)

3- Concert de chants sur « l’Eau, Hygiène  et Assainissement»

4- Concours « localité propre de Cococodji »

1- Concours de rédaction et de dessins

Ce concours a eu lieu dans 10 écoles dans les 09 communes d’Abomey-Calavi. L’objectif poursuivi par l’ONG et Protos est de sensibiliser les écoliers sur l’importance de l’eau et de l’assainissement. Les écoliers ont  mis l’accent sur l’eau potable qui doit être conservée propre depuis sa prise jusqu’à sa consommation. Les écoliers ont  établi la relation directe entre l’eau potable et l’assainissement (les latrines). Ils ont souligné que disposer d’une eau saine est une bonne chose mais avoir aussi des latrines permettraient de diminuer les risques de pollution et surtout des maladies liées à l’eau potable. Les enfants ont mis aussi l’accent sur un environnement propre gage d’une diminution certaine des nombreuses insalubrités souvent remarquée dans nos localités (divagation des animaux, défécation aux abords des constructions etc.). A l’issue de ce concours trois (03) élèves ont été primés par écoles soit en tout trente (30) enfants ont reçu des cadeaux.

2-         Course à la pirogue

Cette course s’est déroulée à Sô-Ava. L’objectif est de saisir cette opportunité pour échanger avec les hommes et les femmes qui habitent le long de ce fleuve sur les questions de plantes envahissantes qui poussent à la surface du fleuve,  de salubrité le long de la berge, du dragage du fleuve et aussi sur les questions relatives à la consommation d’eau potable. Au delà de l’atmosphère festive jamais réalisée dans cette localité nous avons sensibilisé les populations sur les risques de consommer l’eau du fleuve Sô, déféquer dans les environs de ce fleuve, laisser en divagation les animaux domestiques.

A l’issue de cette course des prix ont été remis aux meilleurs. Les femmes ont reçu des râteaux des balais des bassins.

3-         Compétition de chants sur l’eau

Cette compétition a eu lieu à Houndodji dans la commune d’Avlékété. Les localités  concernées sont : Hio-Plage, Houndodji et Hio-Houégbo, dans les Arrondissements d’Avlékété et de Djègbadji. Les populations ont mis tout leur génie pour composer des chansons qui non seulement ont fait l’éloge de l’eau sous toutes ses formes mais aussi ont sensibilisé sur les avantages de consommation d’eau potable. Dans leurs chansons les artistes ont lié l’eau et l’assainissement et ont démontré que l’un ne peut pas exister sans l’autre.

 

4-         Concours de la localité la plus propre

Ce concours a eu lieu dans les localités Adounko, Adounko-Plage et Houndédji, dans la commune Ouidah, Arrondissement d’Avlékété. Il s’agit pour l’ONG de sensibiliser les populations à garder leurs localités propres. Pendant plus trois mois ces localités ont été suivies. A la grande satisfaction de tout le monde ces localités jadis insalubres ont complètement changé de visage et ont fait peau neuve. Des prix leur ont été remis. Ces localités ont reçu des brouettes, des pelles, des coupe-coupe et des râteaux.

Ces différentes activités ont été réalisées sur une période d’un mois, ce qui nous a permis de faire des observations, de tirer des leçons et de faire des recommandations.

Observations

1- les autorités politico-administratives ont bien accueilli la démarche et la mise en exécution de toutes les activités.

2- Les instituteurs ont participé à toutes les phases de réalisation des rédactions et des dessins dans leurs écoles.

3- Les femmes de Sô-Ava ont vécu dans la joie la compétition en pirogue. Leur seul souhait c’est d’organiser plus souvent des réjouissances du genre  (après les campagnes de salubrités) qui viennent rompre la monotonie de chaque jour et apporte la joie et la gaîté dans le village.

4- Les populations ont accueilli avec intérêt  l’initiative de localité propre.

Leçons à tirer

1- Les populations ont effectivement compris l’importance de l’eau potable  dans la vie des êtres vivants

2- Elles réclament les infrastructures suivantes : forages équipés de pompes à motricité humaine, latrines.

3- Les écoles souffrent de l’inexistence d’eau potable et de latrines.

4- L’hygiène corporelle, l’assainissement et un environnement sain devient de plus en plus la préoccupation des populations rurales.

Recommandations

 

A l’issue de ces activités réalisées   l’ONG AMEM recommande :

1- Poursuivre les mêmes activités dans les autres écoles qui n’ont pas eu la chance d’être retenues la première fois,

2- Prendre en compte les préoccupations des écoles, des populations construction de latrines, mise à disposition d’eau potable pour les localités ne disposant pas de cette infrastructure

3- Suivre les localités dans le cadre de l’environnement sain. Faire le suivi et l’évaluation des toutes ces actions toujours en tenant compte du genre et développement.

 

Quartier Cococodji – Adounko P10  03 B.P. 0072

Tel: 95-96-82-84 / 95-86-50-37 / 93-15-42-87

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COTONOU (République du BENIN)

Le ROFAF remercie les donateurs suivants pour leur appui financiers à ses activités.

• le Fonds Mama Cash pour les Femmes

• le Fonds Mondial pour les Femmes.