Les responsables du Paef ont partagé, ce mardi, avec les journalistes, les nouveaux supports élaborés dans le cadre de la mise en oeuvre d'un plan de communication national et régional.
Ces supports qui, entre autres, sont composés de sketchs de télévision, de radio, des affiches, avec plusieurs thèmes parlant du maintien ou de scolarisation des filles à l'école, lancent ainsi la campagne de communication sur l'éducation des filles.
Elle se poursuivra la semaine prochaine, avec la diffusion de sketchs sur les différentes télévisions et radios nationales, a informé la consultante de communication du Paef, Mme Diaryatou Sow Coulibaly. Le Paef compte, à travers ces supports de communication audiovisuels et affiches, véhiculer des messages auprès des cibles.
Toucher le maximum de personnes
La coordinatrice du Paef, Mme Aïssatou Dieng Sarr, a souligné : « nous voulons, à travers ces supports de communications, toucher le maximum de cibles, parce que l'éducation des filles est une préoccupation pour le ministère et ses partenaires.
Et pour atteindre des objectifs de la scolarisation et du maintien des filles à l'école, il nous faut une bonne communication avec des messages qui permettent de faire comprendre aux parents l'importance de laisser les filles poursuivre leurs études ».
Elle a informé que les messages ont été réalisés sur la base d'une étude socio-anthropologique dans 4 régions dans lesquelles intervient le projet pour sa 1ère phase. Il s'agit de Louga, Diourbel, Dakar et Fatick.
Dans sa présentation, Diaryatou Sow a indiqué que les cibles de cette stratégie de communication du Paef sont les jeunes filles, les parents d'élèves, l'entourage familial, les enseignants, les leaders communautaires, entre autres.
Pour la réussite de cette communication, le Paef mettra en place un réseau de journalistes sur l'éducation des filles, a informé Mme Aïssatou Dieng Sarr.
Le conseiller technique n°1 du ministre de l'Education nationale, Masseck Birane Seck, a salué la pertinence de cette campagne de communication de masse.
Il a rappelé que l'éducation des filles est une « préoccupation centrale » pour le ministère, vu son importance dans le système éducatif, dans la famille, la société et la construction de la nation.
« Eduquer une fille, c'est éduquer une future mère de famille qui, à son tour, va éduquer des enfants qui bâtiront le Sénégal de demain », a-t-il déclaré.
Au Sénégal, le taux brut de scolarisation des filles est passé de 46,6 % en 1995 à 83 % en 2006 et à 98,6 % en 2010. La parité garçons et filles dans le primaire est en faveur de ces dernières avec un indice de 1,7 (soit 117 filles pour 100 garçons », s'est félicitée Mme Sarr. Le taux d'achèvement de l'élémentaire est de 70,8 % pour les filles et de 62,6 % pour les garçons.
Par Eugène Kaly
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