L’Union Africaine, tout comme l’Union Européenne, leG7et l’ONU, défini les objectifs clés qu’elle compte défendre dans les discussions internationales pour l’agenda post-2015.
La position de l’UA traite plusieurs problématiques sous l’angle du genre et représente un consensus à l’échelle d’un continent, contrairement à l’UE qui met plus de temps à parler d’une seule voix.
Ainsi, trois des quatre priorités mises en avant par l’UA intègrent une dimension genrée et reconnaissent l’importance d’agir à la fois pour protéger les filles, les femmes et la jeunesse, mais également pour leur permettre de s’autonomiser. En parallèle, l’UA a pour objectif de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes dans tous les aspects de la vie (salaires, accès à la terre et à la propriété, accès au crédit…).
Le rôle essentiel des femmes est également souligné dans plusieurs domaines tels que l’agriculture, la santé et les conflits (prévention, médiation, reconstruction des sociétés après un conflit), appelant ainsi à ce que leur voix soit plus entendue, y compris dans les hautes sphères de prises de décisions internationales.
Enfin, des enjeux clés à résoudre sont mentionnés comme les violences faites aux femmes et aux enfants, l’abandon de pratiques nocives telles que l’excision ou les mariages précoces, la mortalité infantile et maternelle ou encore l’accès à l’eau et à l’assainissement.
Cette position constitue donc une base intéressante. Espérons qu’ensuite, les réticences de plusieurs États conservateurs de l’UA, vis-à-vis de l’intégration des droits sexuels, s’atténueront lors des discussions internationales.
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