Pour The New York Times, "on a vraiment l'impression sur place qu'après des années d'aide internationale et d'efforts pour améliorer la vie des Afghans les femmes sont devenues une composante importante de la vie politique". Le quotidien américain évoque aussi "l'inquiétude que ces avancées pourraient être brutalement remises en question dans le cas où les extrémistes reviendraient au pouvoir et où l'aide financière des Occidentaux viendrait à disparaître".
Par ailleurs, les candidates soulignent le manque de liberté de leurs concitoyennes vivant hors des villes et déplorent l'absence des épouses de cinq des principaux candidats à la présidence pendant la campagne.
D'ailleurs Najla Ayuubi, ancienne magistrate et militante des droits des femmes, dénonce dans les pages du Guardian l'attitude des présidentiables à l'égard des femmes : "La question des femmes figure en bonne place sur les programmes de tous ces hommes puissants parce qu'ils savent être rationnels – s'ils n'en parlent pas, ils n'auront pas de soutien." Les Afghanes seront-elles de simples pions dans ces scrutins, ou réussiront-elles à s'imposer ? Réponse le 5 avril.
Source: CourrierInternational
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