Les oratrices invitées s’expriment sur la participation politique des femmes lors d’une table ronde télévisée.
Plus de 100 femmes de partis politiques, d’associations de la société civile ainsi que des journalistes de partout au Cameroun ont participé à ce colloque de quatre jours. Les participantes travaillaient au coté du CÔB, avec pour objectif de prendre contact avec 10 000 citoyens et de les encourager à s’impliquer dans les élections de 2013. La campagne offre aux femmes quatre pistes différentes pour l’activisme politique : une piste en tant qu’électrice, une autre en tant que candidate, une troisième en tant que personnel de campagne et une dernière en tant qu’observateur des élections domestiques. Trois chaînes de télévision et des medias en ligne ont couvert cet événement.
Le colloque a commencé avec une table ronde qui a fourni une perspective historique sur la participation des femmes à la vie politique camerounaise, ainsi qu’une présentation des défis auxquels les femmes ont fait face et des réussites qu’elles ont obtenues. Les participants à la table ronde ont réuni : Edith Mongue, fondatrice du Together For Parity, une coalition des organisations de la société civile qui engage activement le gouvernement à améliorer la participation des femmes dans les entités publiques qui prennent des décisions majeures ; Patricia Ndam Njoya, membre du parlement de l’Union Démocratique du Cameroun ; et Walla, qui était une candidate du Cameroon People's Party aux élections présidentielles de 2011.
Suite à la première table ronde, les participantes ont commencé à chercher des pistes pour améliorer la participation des femmes. Suivant les préconisations du manuel du CÔB (Les Femmes et la Participation Electorale au Cameroun : Les élections municipales et législatives de 2013), les femmes ont examiné plusieurs démarches en vue de la participation des femmes dans le processus électoral. En outre, elles ont discuté des intérêts politiques pour les femmes pour les élections de 2013, des exigences pour l’inscription et pour le vote, des exigences pour servir en tant qu’agent d’élection ou observateur d’élection, des stratégies pour qu’une campagne politique se déroule bien, ainsi que du rôle des officiels élus. En outre, les femmes ont utilisé le guide pratique du manuel pour réexaminer les formules pour l’inscription des électeurs, les formules de déclaration de candidat et les maquettes qui pourraient être utilisées pour organiser la campagne d’une candidate, par exemple pour la formulation d’un budget ou pour la coordination d’une équipe de campagne.
A la fin du colloque, une participante a remarqué : « Les femmes sont en pleine ascension et elles sont prêtes à agir dans la vie politique, grâce à la formation merveilleuse de Cameroon O’Bosso, qui a réveillé l’âme qui dormait en nous. Les échos de cette onde ne vont pas cesser de s’étendre. »
Le colloque était le dernier dans une série des événements, sponsorisés par le WDN au Cameroun, visant à améliorer la participation politique des femmes. Dans un souci de réunir les femmes du plusieurs secteurs et des différentes affiliations politiques pour travailler ensemble d’améliorer la participation publique des femmes, particulièrement leur représentation dans les offices publiques, les membres de cette organisation ont lancé la branche du WDN au Cameroun en avril 2012. Des lors, la branche a organisé les Women’s Leadership Schools partout le pays pour former les femmes dans les compétences de la gestion du conflit, la délégation et la construction des équipes.
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