Malgré toutes les campagnes de promotion afin d'attirer les femmes en politique, leur nombre décroît depuis 2003. C'est ce qu'a affirmé le Directeur général des élections du Québec (DGEQ). La proportion de femmes élues à l’Assemblée nationale n’augmente plus malgré la tenue de quatre élections générales.

On peut aussi lire dans cette étude électorale («Femmes et politique : facteurs d’influence, mesures incitatives et exposé de la situation québécoise»), commandée et publiée par le DGE, des mesures incitatives et des facteurs pouvant favoriser l’accès de plus de femmes à des postes d’élues.

Le document incite, entre autres, les partis politiques à se doter d’objectifs internes. Il suggère également un meilleur effort de recrutement et une meilleure sélection de circonscriptions où les femmes auraient des «chances raisonnables» d’être élues. L’éducation de la population au système politique, notamment dans les écoles secondaires, devrait aussi être améliorée.

Mais attention, l'étude précise que le but n'est pas d'élire des femmes par principe; elles doivent surtout être compétentes et mériter leur poste. Il ne s’agit pas d’avantager les femmes, mais plutôt «d’effacer une iniquité historique et systémique qui empêche actuellement d’atteindre l’égalité entre les sexes».

L’étude publiée dans la collection «Études électorales» peut être consultée sur le site Web du Directeur général des élections.

Source: LaNouvelleUnion